Journée des Maladies Rares

La journée des maladies rares arrive dans moins d'un mois (28 février 2010) et vous vous demandez peut-être comment participer ?  Voici comment faire :

Consulter le site www.raredisease.org
Inscrivez-vous à « Friends of Rare Disease Day » dans la section « Get Involved »
Le thème de cette année est :

LES PATIENTS ET LA RECHERCHE.

Si vous voulez nommer un chercheur au  » Panthéon  de la recherche sur les maladies rares (Hall of Fame) « ,  veuillez remplir et envoyer le formulaire à : [email protected]

La journée des maladies rares est également l’opportunité pour vous et vos membres de « raconter votre histoire  ( Tell your Story ) » en :

participant au concours de photos et vidéos
rejoignant le groupe facebook de la journée des maladies rares 2010
suivant la journée des maladies rares 2010 sur Twitter
Vous pouvez télécharger logo, affiche et autres outils de communication dans la section
« downloads » du site.

Soyez nombreux à participer à la journée des maladies rares !
Cette journée est la vôtre, l’occasion de mettre les maladies rares en pleine lumière.

Recherches en cours

Centre de référence du SPW
Recherches en cours et perspectives 2010

Le centre de référence du syndrome de Prader-Willi est constitué de 4 sites : Toulouse, Hendaye, Paris Necker et Paris Pitié-Salpêtrière, Toulouse étant le coordinateur.

Recherches en cours :

PHRC (Programme Hospitalier de Recherche clinique) sur 3 ans (budget de 368.000 €). Evaluer la sensibilité à la GH in vivo chez les enfants porteurs du SPW qui vont démarrer un traitement par GH en comparaison avec des enfants présentant un déficit en GH, en mesurant les taux circulants d’IGF-1 sur une période de 12 mois.

Projet « ocytocine » terminé, en cours d’analyse. Il s’agit d’une étude pilote réalisée à Hendaye, ayant pour but d’évaluer l’effet de l’hormone ocytocine sur la sociabilité des personnes porteuses du SPW.

Projet « imagerie »en cours (1er article terminé), pour lequel une demande de financement a été présentée auprès de la Foundation for Prader-Willi Research. L’objectif de cette étude est de comprendre certaines spécificités d’organisation du cerveau des personnes porteuses du syndrome de Prader-Willi grâce à des techniques d’imagerie médicale dynamique.

ex gf goexback.com how to get your ex back0; font-size: small; »>Recherche sur la peau, les tissus « peau », tissus adipeux, os.

Projet recherche européenne (6 pays participants). Constitution d’une bibliothèque portant sur une cohorte d’enfants (0-3 ans) porteurs du SPW afin de décrire les dysfonctionnements endocriniens et métaboliques précoces.

Perspectives pour 2010.

– Mettre en place le plan d’action.
– Poursuivre les actions menées.
– Ecrire le PNDS pour le SPW
(Protocole National de Diagnostic et de Soins et de la liste des actes et prestations).
– Réunir les généticiens pour le diagnostic anténatal.
– Poursuivre les projets de recherche.

Centre .

Centre de référence 09.10.10


.

Centre de référence du SPW
10 octobre 2009

Pr Maïthé Tauber

Le centre de référence du syndrome de Prader-Willi est constitué de 4 sites : Toulouse, Hendaye, Paris Necker, Paris Pitié-Salpêtrière, Toulouse étant le coordinateur.
21 centres de compétence ont été nommés.
La file active des patients suivis par le centre de référence et les centres de compétence en 2009 est de 504 enfants et 246 adultes. (suite…)

Suivi multidisciplinaire

Suivi multidisciplinaire du SWP chez l’adulte.

Service de nutrition du Pr A. Basdevant (Pitié-Salpêtrière)
Drs Célia Lloret, Muriel Coupaye, Céline Poitou

Les patients suivis dans ce service sont adressés par :
– Les services d’endocrinologie pédiatrique de l’hôpital Necker ou d’autres services endocrinologiques.
– Les services de génétique
– Les parents (Association Prader-Willi France)

Les consultations.
La première consultation dure environ une heure, les suivis se font sur 30 minutes. Une journée d’hôpital de jour peut être programmée.
La pathologie du SPW étant complexe, cela a conduit à une adaptation du service à ces consultations qui constituent un lieu d’échange et de réflexion entre tous les participants (parents, patients, soignants). La collaboration de tous les interlocuteurs est essentielle.

La prise en charge du patient est d’abord individuelle.
– Explorations nutritionnelles, dépense énergétique de repos, composition corporelle
– Evaluation métabolique, endocrinienne, ostéodensitométrie
– Diagnostic génétique, s’il n’a pas été fait
– Tension artérielle, électrocardiagramme
– Entretiens individuels avec diététicienne, psychologue, éducateur sportif, médecin, assistante sociale

Différents examens peuvent être réalisés en hospitalisation programmée :
Echographie cardiaque
– Bilan respiratoire + polysomnographie (analyse du sommeil)
– Examen ORL
– Evaluation psychiatrique si nécessaire
– Bilan des complications du diabète, insuffisance veineuse
– Tests dynamiques endocriniens.

La prise en charge est aussi collective.
– Atelier d’activité physique
– Groupe de parole
– Repas
– Activités ludiques

Un groupe de parole est également organisé pour les parents

Une synthèse pluridisciplinaire propose des stratégies de prise en charge avec des priorités définies.
Mais des difficultés subsistent :

  • Problématique des relais
  • Les contacts entre les médecins coordinateurs et les patients ou les médecins référents ne sont pas facilités.
  • Le suivi diététique et sportif avec les familles ou les centres se fait par courriel ou téléphone, ce qui est peu valorisant.
  • Pas de suivi psychologique possible par manque de temps. Il est donc nécessaire d’organiser un relais.
  • L’assistante sociale, le cadre du service de nutrition ne disposent pas d’un temps spécifique pour le SPW. Le suivi se fait là aussi par courriel ou par téléphone.
  • Personne référente pour les contacts avec les patients et les familles, ni  pour la tenue du dossier médical ou les courriers.
  • Difficultés pour trouver,pour les patients PW, des structures d’accueil prêtes à les accueillir et à les garder !
  • Difficultés vis à vis des parents lorsqu’ils prennent conscience de l’absence d’autonomie de leur enfant. Quel soutien psychologique peut-on leur apporter ? Proposer des relais, des structures d’accueil temporaire serait déjà une première réponse.
  • Difficultés enfin pour les professionnels confrontés à une maladie rare perdue au milieu de pathologies communes déjà difficiles à prendre en charge.